Synthèse des mesures du plan
L’industrie fait actuellement face à des difficultés d’approvisionnement majeures. Les mesures der confinement prises depuis 2020 dans différents pays et la reprise de l’économie au niveau international ont provoqué des tensions sur les matières premières et les composants électroniques, essentiels au fonctionnement de nombreux secteurs industriels. Ces difficultés d’approvisionnement ont des répercussions sur l’activité des chaînes de production, les délais de livraison mais également sur les prix, qui subissent des hausses significatives. Face à ces constats, le Gouvernement présente aujourd’hui un plan d’accompagnement des
entreprises soumises à des tensions d’approvisionnement, qui décline différentes mesures :
- Un Prêt pour l’Industrie, opéré par Bpifrance et conçu pour financer les besoins en fonds de roulement et renforcer la structure financière des entreprises industrielles, est mis en place. Il permettra d’accompagner les entreprises du secteur pour un montant total de 700 millions d’euros ;
- Le Prêt garanti par l’Etat, dont les entreprises ont largement bénéficié pendant la crise
sanitaire, est prolongé de fin décembre 2021 à fin juin 2022 ; Le dispositif des avances remboursables et de prêts à taux bonifiés est prolongé jusqu’au 30 juin 2022 et les conditions d’octroi des avances remboursables sont assouplies. Ce dispositif s’adresse aux entreprises n’ayant pas pu bénéficier de solutions de financement auprès de leur partenaire bancaire ou de financeurs privés ; - Les conditions d’octroi des étalements de charges sociales et fiscales, dont les entreprises françaises ont déjà bénéficié pendant la crise sanitaire à hauteur de 50 milliards d’euros, sont assouplies ;
- L’activité partielle, outil indispensable de sauvegarde de l’emploi pendant la crise sanitaire, reste disponible pour les entreprises qui subissent de fortes tensions d’approvisionnements. Le Gouvernement rappelle la possibilité de négocier au niveau des branches comme des entreprises le recours au dispositif d’activité partielle de longue durée et annonce que le bénéfice du taux de réduction d’inactivité maximal et exceptionnel de 50% pourra être
accordé dès que cela est possible, selon la situation des entreprises concernées.